LA PHYTOTHERAPIE
La phytothérapie, désigne l’usage de plantes à des fins médicinales.
Les plantes sont les championnes de l’adaptation, elles ont colonisé la quasi totalité du globe. Elles apprennent ! En épousant un environnement particulier, elles modifient aussi bien leurs morphologies et leurs métabolismes que leurs compositions chimiques. Tous cela explique le potentiel thérapeutique qu’elles représentent.
Partout où se trouve l’Homme, on retrouve les plantes médicinales comme matière première de la pharmacopée.
Boudée en occident depuis l’avènement des sulfamides et des antibiotiques, elle connaît un regain d’intérêt à partir des années soixante-dix. Dans les années 1980, le ministère de la santé Française à reconnu officiellement la phytothérapie en attribuant le statut de médicaments à certaines plantes. De nos jours, les progrès dans l’identification des principes actifs, la découverte de nouvelles propriétés pharmacologiques, et le peu d’effets secondaires des médicaments à base de plantes, ont contribué à faire de la phytothérapie une médecine à part entière.
On oppose souvent et malencontreusement les médicaments ”classiques”, c’est-à-dire chimiques, à la phytothérapie. Ceci est une erreur, ces deux approches ont toutes leurs place au sein de l’arsenal thérapeutique. Elles sont complémentaires. Cependant, attention aux éventuelles contres-indications et interactions ! Une médecine naturelle n’est pas nécessairement une médecine ”douce”! Demandez toujours l’avis d’un professionnel et évitez toute auto-médication!
Domaines de prédilection à la phytothérapie :
● la prévention
● les maladies pluri-factorielles
● le drainage et la détoxication/détoxination
● les maladies fonctionnelles
● les maladies dys-immunitaires
● les maladies d’adaptation
● les maladies de civilisation
● les maladies de nutrition
● les troubles du sommeil
● les troubles hormonaux
En Allemagne, 90% des gens prennent un remède naturel à un moment de leur vie. Aussi, la phytothérapie de prescription médicale y est très développée. Médecine du passé, elle est sans doute également une médecine du futur.
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